Sécurité dans le métro

C'est par la caricature "hilarante" du Devoir que j'ai pris connaissance de cette histoire rocambolesque. Des agents de sécurité du métro ne sont pas intervenus, alors qu'un homme a tabassé une femme sous leurs yeux. Quoi? Oui, oui, vous avez bien lu: "tabassé". Ceux-ci ont appelé la police qui est arrivée sur les lieux, sept minutes plus tard. Les deux personnes avaient déjà quitté la scène!

Le syndicat des constables et agents de la paix a soutenu que ses membres avaient reçu la directive de ne pas intervenir en cas d'agression. Plus cons que ça, tu meurs. Et si la femme avait failli se faire assassiner? "Non intervention à personne en danger". Ne s'agit-il pas d'un acte criminel? Voilà à quelle absurdié peut mener l'obsession corporatiste. En effet, la chose coïncidait avec l'entrée en fonction des policiers de la Ville nouvellement chargés de la sécurité dans le métro. Mais que deviendront ces agents? Disparaitront-ils? La police va-t-elle patrouiller en permanence le métro? Pendant ce temps, qui va assurer la paix et l'ordre dans les rues de Montréal? La Ville a-t-elle trop de policiers? Quand le ridicule ne tue pas...